Trois bataillons comprenant au total 51 compagnies (soit 3 060 hommes) prennent position. Bien que l’entretien des soldats soit à la charge de la France, ceux-ci sont mal acceptés par les communautés. Elles voient leurs dépenses alourdies par l’hébergement des soldats, le renforcement des barrières et la construction de barraques et de guérites dont elles doivent fournir les pierres et les tuiles.
Elles suivent de mauvaise grâce ces nouvelles dispositions et de nombreuses révoltes populaires éclatent. La ville de Carpentras loge neuf compagnies et chaque chef de famille de la cité doit, soit héberger un ou plusieurs hommes, soit fournir le lit et les chandelles aux maisons qui accueillent les soldats, soit verser une indemnité en argent.
