
Cet « Atelier in situ » était organisé par Volubilis avec la participation de Pierre Sèche en Vaucluse
23 amoureux de la nature se retrouvaient sous le grand chêne du chemin de la Roberte à Venasque, accueillis par Thierry Decabissolle, 1er adjoint de la mairie de Venasque, qui nous a présenté l’ensemble de l’ENS (Espaces Naturels Sensibles), propriété de la commune et sa gestion par l’ONF.
Dans la matinée, nous parcourons un ancien paysage agricole, fait de belles terrasses d’anciennes cultures, principalement d’oliviers, de ruines de fermes, de petites cabanes des champs en pierre sèche, pour arriver à la ferme agro-pastorale de la Pérégrine. Comme toutes les fermes agro-pastorales des Monts de Vaucluse de la fin XVIIIe début du XIXe siècle, elle est entourée de murs protecteurs, abrite une grande citerne couverte et un bassin pour abreuver les moutons. Propriété de la commune de Venasque, elle est actuellement un « hôtel » dédié à abriter des chauves-souris de toutes espèces.

Ensuite, nous abordons le plateau karstique du Chinardon, espace de parcours de troupeau composé d’une garrigue à chênes vert et à chêne kermés où on peut identifier une grande variété de plantes et d’arbustes à cette époque printanière (aphyllante de Montpellier, ciste, orphis, amélanchier, alisier, pistachier térébinthe, filaire…). Ce plateau offre également de superbes panoramas, notamment sur Venasque, le Ventoux et les Dentelles de Montmirail.


Au pique-nique, Catherine Taillefer, éleveuse, nous présente son activité : elle a un troupeau de 140 brebis qui pâture, en partie, sur le site de la Peregrine et la forêt attenante. C’est une zone de présence du loup. Il y a donc deux patous dans le troupeau (1 Berger d’Anatolie, 1 Berger des Pyrénées). Catherine et son compagnon possèdent des ânes pour la randonnée.
Le site de la Pérégrine est utilisé grâce à une convention de pâturage entre la commune et l’éleveuse. Le Diagnostic agroécologique (DAE) décrit le système pastoral en place et l’état des lieux des connaissances environnementales acquises. Il dresse un état des lieux des enjeux sur les pratiques et les contraintes liées au pastoralisme et aux enjeux de biodiversité.
